Les accessoires indispensables au pilote de paramoteur dépendent de sa pratique. Si l’altimètre, la carte et le casque sont les fondamentaux, d’autres produits simplifient considérablement l’usage.

La radio aéronautique est un outil de sécurité intéressant; elle nécessite une LSA (licence de station d’aéronef) et une qualification radiotéléphonie. Le coût d’une telle radio est un peu plus important mais elle permet d’être en écoute des aéronefs qui en sont équipés.

La radio VHF est la plus utilisée car elle permet de communiquer sol/air ou air/air. Le coût d’une telle radio est de quelques dizaines d’euros.

Le casque paramoteur est un outil de protection impératif. Il est équipé de protections qui protègent des bruits : moteur, hélice, vent. Les protections auditives sont équipées d’écouteurs et de micro pour bien entendre les messages radio et pouvoir émettre grâce au bouton situé sur le côté d’un écouteur. La liaison entre radio et casque est soit filaire soit bluetooth.

L’altimètre est l’outil qui permet au pilote en vol de connaître la distance verticale entre lui et une autre référence.

ex : le sol, le niveau de la mer (QNH) ou une altitude pression (flight level).

Le variomètre permet de connaître sa vitesse de montée ou descente. Lorsque l’on est proche du sol celui-ci nous permet d’avoir une référence qui permet d’estimer plus facilement avec quelle rapidité nous nous écartons ou rapprochons du sol. Perché à plusieurs centaines de mètres, cette évaluation est impossible. C’est donc dans ces conditions que le variomètre prend tout son intérêt. Le paramoteur permet également d’utiliser les ascendances créées par la convection du soleil sur le sol. En effet lorsque cet air chaud monte, il permet au pilote de couper son moteur et de tourner dans cet « ascenseur » qui lui permettra de prendre de l’altitude assez rapidement. Cette pratique est toutefois réservée aux pilotes formés à cette pratique.

Le GPS, généralisé depuis une bonne dizaine d’année dans les voitures, les téléphones, les montres… Aujourd’hui nous avons automatisé son utilisation que ce soit pour sa facilité d’utilisation, sa rapidité de mise en œuvre ou tout simplement car il est en général plus performant que nous en navigation.

Les cartes, elles sont aéronautique ou IGN. La première permet au pilote de préparer son vol et de savoir quelles zones il va rencontrer afin de respecter les règles associées. C’est le SIA (service de l’information aéronautique) qui édite et distribue ces cartes. Elles sont mises à jour chaque année. Les cartes de l’IGN (institut géographique national) ont une meilleure précision. Le choix de l’échelle permet d’adapter la précision à la zone que le pilote envisage de couvrir.